La folie des parents

Dans un mois (et pas plus j’espère pitié), j’aurai bébé numéro deux dans les bras.

J’aurai aussi probablement les hormones toute fuckées, je vais pleurer pour rien quand on va me demander comment ça va (même si ça va bien, soit dit en passant), aller aux toilettes deviendra une phobie (je saute les détails), je serai encore en pyjama à 16h30 (et ce ne sera pas par choix, on s’entend), la douche du matin que j’aime tant se fera repousser jusqu’à tard dans la journée – si ce n’est jusqu’au soir-, je serai encore plus cernée et fatiguée que d’habitude et je ne dormirai pas plus de deux ou si je suis chanceuse trois heures à la fois. Si je suis chanceuse.


Malgré toute cette folie (parce que oui, faut être folle pour avoir envie de recommencer tout ça après 4 ans), j’ai hâte. Non mais on est tu bizarre nous les femmes, hein??


J’ai hâte de ramasser du régurgit, de changer des couches souillées (celles d’un petit bébé tsé, parce que j’en ai encore des couches à changer sur mon grand, mais ça c’est une autre histoire), de faire lavage par-dessus lavage en cherchant le maudit p’tit bas minuscule qui manque, de me faire faire pipi dessus parce que j’ai oublié de « cacher » le boyau de pompier, de m’inquiéter si bébé boit assez, dors assez, de me battre pour qu’il fasse son rot, de compter les heures avant son supposé prochain boire, de faire du lait, laver les biberons, de lire les livres et me demander pourquoi dont il pleure de même…


Bon bon… Maman, je te vois d’ici.
Tsé, je suis sarcastique là.
(même si tout ça est vrai!)


Mais j’ai hâte pareil de le tenir dans mes bras et d’avoir une deuxième raison de m’inquiéter pour tout et n’importe quoi.
De voir à qui cette petite boule qui me déforme l’intérieur (et l’extérieur!!) ressemblera.
Sera-t’il comme son grand frère, le portrait de son père, ou il me ressemblera plus cette-fois?


On n’est pas encore tout à fait prêt pour ton arrivée, bébé, mais on a tellement hâte de te rencontrer!